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Organisation et historique de la Faculté

Organisation de la Faculté

L’organisation de la Faculté de Psychologie, des Sciences de l’Éducation et de Logopédie est basée sur les principes de démocratie et de participation.

Le Conseil facultaire, organe de gestion de la Faculté, se réunit une fois par mois. Il rassemble les membres du corps académique, des représentant.e.s élu.e.s du corps scientifique, des étudiant.e.s et du personnel administratif, technique, de gestion et spécialisé.

La Faculté comporte également différentes commissions dans lesquelles la participation des étudiant.e.s est importante: Commission de l’enseignement, Commission d’évaluation pédagogique, Commission genre, etc. Des représentant.e.s facultaires participent également aux organes centralisés de gestion de l’Université.

Historique de la Faculté



Créée en 1919, la 1ère section belge de pédagogie est devenue École de pédagogie en 1926. Elle s’adressait essentiellement à des enseignants recherchant un complément de formation professionnelle. Parmi ses enseignants on note des personnalités célèbres telles qu’Ovide Decroly, Guillaume Vermeylen et Eugène Dupréel, Président de l’école de 1937 à 1939. En 1948, l’École de pédagogie fut rebaptisée École des sciences de l’éducation.
Dans la 1ère moitié du XXème siècle, la psychologie à l’université se résume à un enseignement général dispensé dans la plupart des programmes de 1er cycle, le cours étant généralement donné par un philosophe ou un médecin psychiatre. Les études de psychologie apparaissent dans les années 1950. A l’ULB, le projet est développé juste après la 2ème guerre mondiale par les travaux d’une commission menée par le physiologiste Pierre Rijlant. Il se conclut par la création d’études en Sciences psychologiques comportant deux années de candidature (1er cycle) et deux années de licence (deuxième cycle). Le programme est conforme à un arrêté pris en 1947 permettant d’assurer aux diplômés l’accès aux institutions publiques. La 1ère année de ce programme verra le jour en octobre 1949. L’École devient "École des sciences psychologiques et pédagogiques", structurée en deux sections.
Une personnalité influencera considérablement l’évolution du programme et l’organisation de la recherche. André Ombredane, agrégé en philosophie et docteur en médecine. En 1948-49, Ombredane est nommé Professeur ordinaire et reprend la charge de tous les enseignements de Psychologie générale dans l’Université, à l’exception de celui de la Faculté de Médecine. Il reprend également le Séminaire d’étude approfondie et un certain nombre d’enseignements spécifiques en psychologie générale, expérimentale et différentielle. Il sera le 1er psychologue à posséder une fonction à temps plein à l’Université. La première promotion des Masters, diplômés en 2009, a été désignée « Promotion André Ombredane » en mémoire de celui qui fut à l’origine de son développement.
Homme aux facettes multiples, Ombredane s’intéressait à tous les domaines de la psychologie : Assistant à la Sorbonne, il s’était distingué par des études neuropsychologiques des troubles du langage et de l’action mais aussi par ses travaux sur le développement de l’enfant. Sa thèse de doctorat portait sur l’aphasie. Il avait ensuite fondé un Centre d’Études et de Recherches Psychotechniques (CERP), en collaboration avec le Ministère du travail et le Centre National de la Recherche Scientifique en France, centre qui se consacrait à la construction d’épreuves psychologiques et aux méthodes quantitatives. A sa disparition, en 1959, quatre professeurs, Paul Osterrieth, Jean-Marie Faverge, Francine Robaye et Paul Bertelson, furent nommés, respectivement pour couvrir la psychologie du développement, la psychologie du travail, la psychologie différentielle et la psychologie expérimentale. L’ensemble de la Faculté occupait à l’époque deux maisons au 115 et 117 de l’avenue Buyl.
A la suite des événements de 1968 et des réformes de statut qu’ils entraînèrent, l’année 1970 fut marquée par la transformation de l’École des Sciences psychologiques et pédagogiques en Faculté. La Faculté des Sciences psychologiques et pédagogiques déménageait à l’Institut de Sociologie, et devenait ainsi la petite cadette, à côté des six Facultés existantes (Sciences, Philosophie et Lettres, Droit, Médecine, Sciences sociales, politiques et économiques, et Sciences appliquées), et prenait place au Conseil d’administration, sous la présidence du Professeur Paul Osterrieth. A l’occasion d’une restructuration importante de l’organisation de ses programmes de licence, à la rentrée de septembre ’94, la Faculté a pris sa dénomination actuelle.
La Faculté est maintenant installée sur trois plateaux du bâtiment D, Avenue Depage pour les sciences psychologiques, et dans une partie du bâtiment U pour les Sciences de l’éducation, et elle a connu une très forte croissance au cours des 20 dernières années. Si le nombre total d’étudiant·e·s est resté relativement stable, autour de 500 environ entre 1970 et 1990, il a très considérablement augmenté depuis, dépassant largement les 3500 étudiant·es et 500 diplômé·es, avec une grandes diversité des titres attribués, par année académique. La Faculté a toujours connu une prédominance de femmes, mais cette tendance s’est accentuée avec la croissance récente.
Depuis la rentrée académique 2023-24, la Faculté a changé de nom et s'appelle désormais officiellement la Faculté de Psychologie, des Sciences de l’Éducation et de Logopédie afin de mettre en évidence ses trois trois grandes orientations d'enseignement.
 
Mis à jour le 13 septembre 2023